Des deux pommiers proches du lavoir aucun qui ne portât des fruits rebondis. Devant la sensualité inerte propagée, je les convoitai. Les deux arbres fléchissaient sous leur poids. Les branches en avaient lâché une quantité substantielle sur la terre humectée. Dans le vert de l’herbe, leur épiderme jaune pâle et sans nuances s’accusait davantage que dans l’air bleu. Leur texture lisse avait surpris ma main accoutumée à la rugosité des reinettes. J’avais cru reconnaître des Chanteclerc. Des petites taches noires inoffensives en passementaient la peau. En revanche, des pigments marron faisaient naître la pourriture sur quelques-unes. Autour de ces flétrissures, de rares abeilles étaient à la tâche. J’avais rempli une cagette aux trois-quarts. Je les étalerais dans le cuvage frais et sombre de la maison du Pescher, sur la table servant au dépôt des approvisionnements périssables. Des moineaux pépiaient, mais ils demeuraient invisibles. L’écoulement d’une eau limpide dans le lavoir régulait le silence. Dans l’ordre sage, la fraîcheur réverbérait. Elle montait aussi de la robine où il m’arrivait de ravigoter mes pieds nus. Je ressentais alors un frisson de nouveau-né. La robine séparait le lavoir du chemin. La chaleur gagnait la campagne alentour, mais l’enclos lui demeurait fermé. Sa réverbération était repoussée contre le mur de la grange. Le long bâtiment barre la vue sur tout un côté du bassin. Sa porte rongée par le temps laisse passer les chats. L’autre semaine, elle avait avalé la balle en caoutchouc de mes petits-enfants.
Dès ma première venue, je sus que j’épouserais ce recoin sobre d’être si intact. Étrangement, je n’y ai encore jamais croisé quelqu’un. Aux pieds des murets moussus, j’avais espéré voir sauter des grenouilles et pouvoir ainsi vérifier, comme à l’école, les descriptions de Jean Rostand. C’était trop demander. À observer le lavoir parfaitement récuré, je remerciai citoyens et édiles pour ce que cela signifiait de respect envers un vestige de la consistance vitale d’autres époques.
Le proverbe catalan « Fer safareig » (« faire lavoir ») signifie « commérer ». Moi qui trouvais parfois vaines les paroles de la ville, je rattrapais dans cette campagne disponible, debout devant les pans inclinés de pierre rainurée, celles montées de mon propre fonds de mémoire. À l’adolescence, au cours des premiers étés dans le village de ma mère, j’avais bu les mots du ferment des familles qui circulaient sous la toiture posée sur douze colonnettes de fer. L’eau surgie d’une percée dans une langue d’ardoise sur le côté du bassin soutenait les voix d’une Maria, de deux Montserrat, d’une Antònia, de trois Roser, d’une Dolorès. Aucune d’elles ne chantait faux. Un écho marqué amplifiait les éloquences. Des enfants allaient et venaient, de la place de l’église aux étoffes de leur mère. Aucun homme ne s’aventurait. Étranger sans l’être tout à fait, je demeurais à la périphérie de ces notes chaudes et pulpeuses, dans une écoute de garçonnet à genoux sur son prie-Dieu. Sous l’abri ouvert aux vents, elles brassaient mes origines sans que, pour autant, j’en oubliasse les prés spongieux de ma Corrèze enracinée, en particulier ceux de Chèvrecujols dont les rigoles offraient l’hospitalité aux têtards sous les panaches courts des joncs. Je ne perdais pas un mot de ce qui se potinait. Je déchiffrais ce que les femmes en tablier révélaient sur les maisons qu'elles désignaient non par le nom de chaque famille mais par un sobriquet souvent centenaire attribué selon une règle qui parfois ne manquait pas de sel, parfois ne manquait pas de charme. Ainsi le « Can Mai paro » : « Chez Je ne m’arrête jamais » ! L'on m'avait fait remarquer que le tracteur du père vrombissait de matines à vêpres sur les chemins poussiéreux et les olivaies. Lorsque les assemblées de lessivage cessaient, montait en moi un regret égal au « fin » d’un Chaplin.
Dix fois maintenant, j’ai tourné autour du lavoir aux deux pommiers de La-Chapelle-aux-Saints. À chaque visite, la vie m’y est apparue en sursis. Les maisons, qu’elles soient ouvertes ou bien fermées, s’accordent à l’éloge de la lenteur proféré dans un fond de Haute-Loire par un éditeur-poète. La finesse des deux colonnettes du portail de l’église, le mystère du chapiteau aux deux oiseaux enserrant un homme, sont d’humeur concordante. En choisissant de bon matin au carrefour en bas de chez moi, cette direction plutôt que celle de Beaulieu-sur-Dordogne ou bien celle de Meyssac, la flânerie borne mes intentions. La sépulture d'un homme de Néandertal fait la notoriété du village. À cette heure-là, peu me chaut en vérité la découverte des frères Bouyssonie en 1908 dans une cavité de La-Chapelle-aux-Saints. Le lavoir, rien que le lavoir à l'eau bénite par les deux pommiers ! ; puis, à trois lieues, la première toiture couleur orange brûlée du Lot.
samedi 20 mars 2021
12.
jeudi 4 février 2021
11.
Lecteur, quand tu rouvriras ces pages au numéro 12, la piste des « ego-récits » sera de nouveau ouverte. Mais, accorde-moi ne pas abandonner tout de suite Antoine sur le bord de la route, maintenant que je te l’ai fait connaître un peu. Il pourrait se plaindre. Certes, devant mon écritoire, je suis aussi à l’abri que le sonneur en haut du clocher, mais je veux éviter un remords au goût amer de coloquinte. Laissons le garçon vivre encore un peu. Un droit de suite t’est accordé, Antoine, Toine, Toinou, comme on veut. Maintenant, parle !
Au cours de la descente vers Clermont, trois renards en maraude avaient été pris dans la lueur des phares. Aucun signe d’inquiétude ne s’était détaché de leurs yeux. Ils étaient repartis clopin-clopant. J’avais eu l’impression de voir toujours le même. J’avais laissé Pépé devant la télé. Le courant était revenu dans le village. La voix athlétique de Bruce Springsteen gonflait l’air dans l’habitacle. C’était Born in the USA retransmis en différé depuis une salle du New Jersey. L’émission de Jean-Louis Foulquier, Studio de nuit, passait sur France Inter. Je songeais à Vassilis Alexakis, un ami à qui j’aurais aimé ressembler. Il m’avait envoyé son dernier livre, Les girls du city boum-boum, avec cette dédicace : « Pour toi, cette histoire qui pourrait tenir en beaucoup moins de pages ». Je me rappelle l’enchaînement des Pastis, notre première fois, sous les frênes au fond du grand jardin de Richard, le libraire de la rue Saint-Herem. J’avais bloqué le livre dans le renfoncement du siège du passager pour éviter qu’il échoue sur le tapis de sol au premier des virages indénombrables. Mon dos me parlait. Ce n’était pas bon signe. Pour éloigner le petit bourdon de la douleur naissante, sous l’influence de la lecture en cours de Don Quichotte, j’essayais, comme Sancho Panza, de mêler autant de proverbes que possible à ma conversation à voix haute avec l’univers plongé dans le noir. Je commençais par « Ail le soir, oignon du matin, est le malheur du médecin », le bon mot de Pépé, à 7 heures, devant sa tranche de pain frottée à l’ail et tapissée de la faisselle que lui-même élaborait. La ville ouvrit ses portes.
Dans la rue de l’Oradou, pustule de l’urbanisme clermontois, infusion de sinistrose sur trottoirs incertains et bancroches, — je ne serai jamais assez sévère ! —, je retrouvai les lampadaires malmenés, croisés le matin même en quittant la ville. Elle aussi avait été rossée par le vent. Le pylône désarticulé qui avait attiré mon regard demeurait penché. À demi-fracturé au deux tiers de sa hauteur, sa silhouette rappelait les grues portuaires à pinces. Un chat m’avait contraint de ralentir à hauteur d’une vitrine surchargée de robes. La rue de l’Oradou est si longue que j’avais eu le temps de spéculer sur l’esprit de la nuit dans les cités anciennes, sur les complots à la lanterne, sur Mozart dans les ténèbres de Salzbourg et sur le retour d’Edmond Dantès dans des palais parés de torches tremblotantes. Dans le chapitre précédent, je vous avais appris que grand’mère Sylvette m’avait, de tout petit, poussé sur les chemins de traverse de l’imagination. À cause de la polychromie des robes chatoyantes qui trouaient la nuit de charbon, le fantasme d’Oreitia — faire l’amour à la chandelle — avait surgi, balayant mes chimères. Mon Oreitia, ma Basque espagnole originaire de Oiartzun, mon orpheline de religion comme d’autres commençaient à l’être du marxisme après la victoire de François Mitterrand. Nous avions déjà mangé un bout des années quatre-vingts. Extravagante, caboche aussi dure que l’ébène, elle se fournissait régulièrement en cire dans la boutique pieuse, succursale de l’Évêché, arrimée au flanc ouest d’une placette humble, intimidée par la majesté de Notre-Dame-du-Port. Je l’avais suivie une fois seulement, car l’odeur du commerce m’incommodait. Au déclenchement de la clochette, la dame avait levé la tête. Si elle tenait au fond de son coeur l’espoir d’une conversion d’Oreitia, pensai-je, elle se trompait de personne. Les observant devant la boîte de chandelles, ne se dressaient que des imcompatibilités notamment entre la robe de la dame avec manches, d’un seul tenant du cou jusqu’aux pieds, et la robe de Oreitia, évasée, volantée et dont l’étoffe à mes oreilles fredonnait. Pour moi qui avant de la connaître vivait dans un état voisin du bain-marie, évitant les gloires vaines, qui ne quittait mon âme cafardeuse qu’en respirant l’encre âcre des moteurs sur le buvard endeuillé des dalles où nous trafiquions avec les copains des R8 Gordini d’époque, l’insolence d’Oreitia signifiait bien plus qu’une récréation : un désennui. On m’avait dit les Basques fermés, rudes et tranchants. Les clichés peuvent parfois se montrer paresseux. Elle fourrait son nez partout. Elle manifestait une attirance pour les annonces de rencontres dans le journal. Toutes affaires cessantes, dans un rire de printemps, elle m’avait lu celle-ci : « Cherche fille, universitaire, de 36 ans environ qui mélange intelligence et sensibilité, vitalité et harmonie, éclectisme et consistance. » Elle avait martelé « consistance ». Je lui avais rétorqué avec l’humour qu’on prête aux Auvergnats énigmatiques : « De quels mots choisir le moindre ? » — « Toine, tu veux dire quoi ? » … Sans chercher le mal, Oreitia remuait tout. Du coup, j’avais cessé d’écrire mon journal intime. J’avais transporté à Jassy les trois cahiers couverts de pensées pas toutes bonnes à lire. Pierre, un cousin qui avait partagé avec moi les recommandations religieuses de grand’mère Sylvette, s’amusait beaucoup : « Chez vous, Toine, y a de l’écart culturel ! ». S’il était entré dans la chambre, il aurait vu un crucifix tête en bas au-dessus du lit. Oreitia lui aurait dit : « C’est mon acrobate » ! Elle avait tout un bréviaire de malices et de couillonnades. Elle m’avait montré comment elle truquait le compteur EDF. Son originalité et son corps étiré sous un minois frais m’attiraient, c’est évident ; notre relation prospérait également dans la lecture partagée de livres ; le tout encourageait, je le crois bien, notre libido. Comme moi, elle appréciait Berroyer et son humour érudit. Nous avions lu, agenouillés devant sa prose, J’ai beaucoup souffert et Je suis décevant. Elle m’avait offert son dernier livre, La femme de Berroyer est plus belle que toi, connasse ! Au feutre noir, elle avait remplacé Berroyer par Toine, non seulement sur la couverture mais sur toutes les pages où le nom de l’auteur apparaît. Si tu étais encore là Oreitia, nous aurions aimé son dernier bouquin, Rock’and roll et chocolat blanc. Sans elle, j’aurais eu une vie de blanc de poulet, pâle et morne ; Par exemple, je n’aurais pas été de la manifestation devant le cinéma porno du boulevard d’Italie, le Vox, dont le bâtiment appartenait à une congrégation religieuse qui le mettait à la vente. Les Clermontois ne pourraient plus voir La pucelle de Saint-Flour, La ruée vers Laure et Prenez la queue comme tout le monde. Oreitia m’avait obligé à tenir avec elle une pancarte sur laquelle on lisait : « Vox copuli vox dei ». Le lendemain, La Montagne avait publié une photo, il n’y en avait que pour nous comme si nous étions la pensée avancée du rassemblement. J’avais sué comme un phoque en feuilletant le journal. Oreitia s’en était rendu compte. « Ils vont aimer à Jassy ! » — « Oreitia ! » Heureusement pour moi, seule l’édition d’Issoire était distribuée sur la haute terre, celle de Clermont-Ferrand ne couvrait que l’agglomération.
J’avais rangé la voiture dans la pente de la rue Gaultier-de-Biauzat, puis salué les néons de la place Gaillard. Avant d’enfiler l’escalier étroit de notre immeuble au bas de la rue de la Boucherie, je subissais comme toujours la défaite architecturale du Marché Saint-Pierre, une pièce montée de caissons jaunes et bleus moins affriolants qu’un amas de conteneurs sur un cargo. Tout désastre trouvant une réponse, la montée sur notre toit ôtait de nous l’empreinte du maléfice. De notre perchoir, un replat de métal entouré d’une rambarde, nous « touchions » la cathédrale aux lignes loyales. Un soir, j’avais fait à Oreitia le coup d’Hyppolite Girardot dans Un monde sans pitié quand il éteint la Tour Eiffel.
En arrivant, j’avais été pris d’une faim soudaine. J’oubliai le conseil de Don Quichotte à Sancho : « Dîne légèrement et soupe encore plus léger, car la santé de notre corps se fabrique dans l’atelier de l’estomac. » Pourtant, avant mon départ de Jassy, le Pépé m’avait mis sous le nez une assiette de chou farci. « C’est Marion ! Pour me consoler. Elle dit toujours que ça lui prend le temps d’une lessive ! Une matinée, pas moins ! Elle en a laissé pour le curé et la paroisse, alors, mon Toinou, on va pas se priver… ». Elle aimait rendre service, Marion ! Un ange. Nous avions un vague lien de parenté. Elle avait les joues couperosées par l’altitude. Elle était la cadette d’une famille de Saint-Alyre, à quatre kilomètres… Pépé était devenu volubile : « C’est une reine ! On devrait lui monter une statue sur la place et l’éclairer comme on l’a fait avec l’église. D’ailleurs, un autre jour, tu iras voir ! La nuit, on aperçoit le bâtiment de très loin sur sa butte. Ça nous fait comme un phare ! Le maire et le conseil ont décidé. Sûrement que le toit a dû lui aussi cracher de l’ardoise cette nuit, comme partout…Allez, mange !, ça te reprochera pas la panse ! ».
Le chou farci de Marion, c’était du feu sous la langue. Je frôlais la tachycardie devant la nouvelle cuisine qui chantait alors son opérette de purées polychromes et liquides. Pansu mais pas trop, bien élevé, je militais en faveur des textures sans chiqué et accordées aux saveurs. Sous mes yeux, les feuilles dorées du chou de Marion formaient une dentelle roussie attachée à la paroi de la cocotte. Maintenant, elle s’éparpillait en mille fragments dans ma bouche. J’appréciais l’honneur rendu au hachis par la fonte et par sa division en finesse sous la main de Marion. Je l’avais déjà vu faire. Elle le maniait avec une cuillerée de graisse douce afin de le rendre plus onctueux. La mastication battait le rappel de toutes les herbes ainsi que celui du lard maigre. Pour parler comme dans les livres à encensoir, je m’étais éloigné du chou farci de Marion en jurant de m’agenouiller devant l’un de ces soleils couchants teintés de mauve que l’on rencontrait sous le col de La-Croix-Morand.
Ce soir-là, à mon retour donc, pourquoi étais-je là à me déconsidérer devant une escalope citadine, décongelée, et dix champignons de Paris en conserve ? Je n’avais pas de réponse. Je consultai les messages du jour sur l’Internet. Louis m’écrivait de sa rue Durantin. Il n’a jamais quitté Montmartre. Quand nous déroulions autrefois nos pas sur la Butte où un parent m’hébergeait rue Tholozé, les maraîchères en tablier bleu n’avaient pas encore cédé le bitume aux fraîches copies brunettes d’Amélie Poulain. Louis venait de retrouver une compagne. Mais comme il vivait en permanence dans le doute… Son vocabulaire sentait le souffle court des questionnements rabâchés : « Pourquoi l'amour chasse la solitude qui chasse l'amour qui… Pourquoi ça s'incruste si mal ces deux choses essentielles de la vie ? ». Je lui répondis par un proverbe que m’avait appris une Allemande de Fribourg au caractère déterminé : « Il faut sauter son ombre ! ». L’expression me paraissait vaguement pertinente pour mon ami. Je la lui adressai quand même. Oreitia, elle, sautait ses ombres comme un cabri. Je la suivais aux fêtes de Saint-Sébastien où ses anciennes copines de lycée, Edune, Itziar et Bitori régnaient sur un groupe de chanteuses basques qui reprenaient les titres de Astitxu. Nous partions de bon matin déjà en habit blanc, béret noir et foulard rouge. Les murs austères de la rue de la Boucherie sursautaient au passage de ces êtres d’un métal inconnu. La dernière fois, notre marchande portugaise de morues et de saucissons fumés avait comparé ce que nous allions vivre avec la Saint-Jean célébrée chez elle, à Braga.
Là où on s’attend le moins gît le lièvre. On avait sonné. J’étais en train d'envisager l’heure de remontée à Jassy pour en finir avec le toit. C’était Oreitia, de retour du théâtre municipal. Immobile. Pas de robe voletante. Plutôt garçonne. Elle souleva son pull. Mon regard remonta du nombril qui forait la peau mate jusqu’aux seins menus qu’elle exhibait sans entrave. Si Louis avait été là, il se serait tordu un nerf et demandé si la beauté peut surpasser la nature. Moi, parce que je me savais déjà pris dans les cordes par ses dents blanches comme des amandes fraîches, j’émis un « Vous ici ?, Ongi etorri ! » (« Bienvenue ! »). Si Oreitia avant été andalouse, j’aurais bien sûr frappé de la semelle. On devrait reconnaître à l’Auvergnat descendant de colporteurs des facultés premières d’adaptation. L’ampoule du couloir s’éteignit, interrompant la course du rire d’Oreitia musclé d’une drôlerie bien à elle : « Toine, comment ma renommée t’est-elle parvenue ? »
Lecteur, voilà, toi qui sais bien que les aventures d’Antoine ne sont pas invraisemblables, compose la suite dans ton coin et grand bien te procure. Je t’ai prévenu, ce qui sera conté prochainement tombera de ma charrette et si tu me rejoins je me considèrerai largement payé de la peine.
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